N i g t h m a r e ~ Leader des Nyx & Erebus et Yandere à ses heures perdues.

☆ Caractère ~ - « IRL, c’d’la merde. » est une des phrases favorites de Len, démontrant alors son côté amer et blasé vis – à – vis de la vie réelle et sa grande préférence des univers de fiction présent dans ses Anime, ses Mangas, ou encore les jeux auquel il s’adonne. Depuis l’incident de ses dix ans, il ne supporte plus rien de la vie réelle et préfère largement les fictions, monde dans lequel il s’est replié, se coupant littéralement du monde extérieur. Seul l’univers fictif compte pour lui, rien d’autre ne porte d’intérêt à ses yeux. Ce côté de sa personnalité le rends donc casanier, à ne jamais sortir de chez lui. Si jamais il a besoin de quelque chose nécessitant de mettre un pied hors de sa demeure, il demande à la seule personne en qui il a entièrement confiance et qui ne le trahira jamais, au point qu’il considère cette personne comme sa grande sœur.  

- Méfiant, voire même extrêmement méfiant, Len n’accord que très rarement et très difficilement sa confiance. Il a la sensation permanente qu’il se fera trahir, qu’importe l’apparente gentillesse de la personne. La moindre parole, le moindre geste, il épie tout, cherchant le moindre indice lui permettant de savoir si oui, ou non, la personne pourrait le trahir. Cette constante méfiance le rend nerveux, à toujours craindre et imaginé le pire, qu’importe le contexte. Malgré tout, cette méfiance lui permet d’éviter d’avoir de mauvaises fréquentations et ainsi éviter de se mettre dans des situations périlleuses. Mais cela lui fait également rater de se lier d’amitié avec des personnes aux attentions pures, souhaitant simplement apprendre à le connaitre.

- Ses nerfs toujours à vif, Len est très vite agressif, voire même violent dans le pire des cas. Une simple remarque, une simple phrase, un simple geste … N’importe quoi peut être prétexte à ce qu’il s’énerve et à ce qu’il passe ses nerfs sur n’importe qui, la moindre personne faisant l’affaire, qu’elle lui ait ou non fait quelque chose. Si on s’approche de lui lorsque sa nervosité est à son maximum, il lui arrive même de devenir violent, à un tel point qu’il ne contrôle plus son corps ou sa raison, étant entièrement soumis à sa pulsion de violence. Il est même capable de supporter beaucoup de coups et de répercussion sur son corps si jamais il s’en prend à quelqu’un de plus fort que lui. Dans ces moments – là, la seule chose qui compte pour lui est de calme cette haine, cette violence, et cette colère qui nourrit le sang coulant dans ses veines.

- Ces soudaines accès de violence ont déclenchés chez Len un côté dominant, sadique. La torture, la souffrance des autres, le sang, le meurtre … Rien de tout cela ne l’effraie, au contraire. Cette capacité de soumettre les autres à sa personne l’attire. Il envie même certaines des personnes qui sont capable de faire une telle chose. Envieux de faire souffrir, il a développé la capacité de connaitre un grand nombre d’arme, les capacités nécessaires pour les maitriser et même l’envie d’en obtenir. Et bien qu’il ne soit pas majeur, il possède une dague, avec laquelle il s’entraine souvent au lancer de couteau, y excellant même.

- « Si tu touches à ma propriété, je te bute. » est certainement une des phrases que Len prononce assez régulièrement. Extrêmement possessif, il ne supporte pas que l’on touche à ce qu’il estime lui appartenir. Si jamais quelqu’un ose toucher ou effleurer ne serait – ce que d’un millimètre quelque chose lui appartenant, il devient tout de suite agressif envers la personne ayant commis cet affront. Considérant qu’une personne lui appartient dès qu’il lui accorde sa confiance, il ne supporte absolument pas que quelqu’un s’approche de sa propriété et devient donc, à cet effet, vraiment violent. Ainsi, Len force inconsciemment les personnes qui l’entourent à ne voir que sa personne et absolument personne d’autre.

- Lunatique, Len peut adopter une attitude étrange pour ceux qui ne le connaisse pas. Il peut sourire, rire, plaisanter, puis, une minute après, soudainement râler et bouder sans raison apparente ou même ne plus du tout parler à quelqu’un d’un jour à l’autre puis se remettre à lui parler l’instant d’après. La raison de ces soudains changements de comportement est le simple fait qu’il pense beaucoup, sans arrêt, sans jamais parler de ce qui le préoccupe. Ainsi, si ses pensées sont légères et joyeuses, il est de bonne humeur. Mais si jamais ses pensées deviennent sombres, il est d’humeur à ne s’adresser à personne, préférant ruminer ses problèmes ou ses doutes dans son coin sans jamais ne se confier à qui que ce soit.

- Pervers, les allusions de ce genre ne dérangent pas Len. Il peut lui – même en faire, et il en fait même assez souvent mais pas non plus de trop, ne passant donc pas pour un obsédé qui pense uniquement à ça. Il est donc probable de l’entendre dire « J’en ferais bien mon quatre heure … » en désignant quelqu’un, bien qu’il soit toujours vierge. Len étant attiré par les garçons, il n’est pas anormal de le voir dévorer un garçon du regard quand l’un deux attire son attention. Et le fait d’être gay n’est pour lui, pas un problème. Il ne cache pas son attirance pour les gens du même sexe que lui, bien qu’il n’aille pas non plus le crier sur tous les toits. Si on lui pose la question, il répond franchement, mais il ne va pas non plus l’avouer en se présentant. Mais il est aisé de connaitre son orientation quand on le voit prononcer des sous – entendus équivoque, fantasmer sur un garçon, ou même en embrasser un juste pour le taquiner. Autant il attache de l’importance à sa première fois, ne voulant pas passer à l’acte avec n’importe qui, autant il n’attache aucune importance à son premier baiser, tout comme les autres baisers qu’il donne, puisqu’il peut embrasser n’importe qui pour le taquiner.

- Cultivé, Len connait pas de chose dans pas mal de domaine. Sa spécialité est d’ailleurs de connaitre plusieurs façon de tuer des gens, que ce soit de manière douce, que de manière brutale, que ce soit un empoisonnement, ou même l’endroit exacte où frapper pour immobiliser ou tuer son adversaire. Mais il connait aussi d’autre chose beaucoup plus normal. Il a des bases en astronomie, en science et en médecine et il est également très callé en littérature et en histoire. Mais il a une seconde spécialité, méconnue de tout le monde : Le langage des Fleurs. Il apprécie énormément la beauté des fleurs et aime le sens caché qu’elles possèdent. Sa fleur préférée, par sa beauté, est la fleur de cerisier, mais sa fleur préférée, par sa signification est la Statice, qui signifie « Qui ne changera jamais. »

- Malgré une personnalité fort sombre, Len peut se montrer agréable, drôle, mais seulement lorsqu’il est de bonne humeur. Dans ces rares cas, il est apprécié, sympathique et taquin, prêt à rire avec tout le monde et gentils même avec ceux qu’il ne connait pas, ce qui est fort surprenant pour ceux qui le connaisse froid, agressif et violent envers quiconque n’ayant pas obtenue sa confiance si dure à acquérir.

- Une autre facette surprenante du caractère de Len est qu’il est énormément tactile et en demande d’affection, ce qui est en totale opposition avec son caractère froid et sadique. Il aime recevoir des marques d’affections, aussi simple soit – elle. Qu’on ébouriffe affectueusement ses cheveux, qu’on l’embrasse, qu’on l’enlace, qu’on lui prenne la main … Il accepte volontiers tout cela, ayant besoin de se sentir aimé, apprécié, même s’il a un caractère effrayant et une personnalité en totale opposition à toutes personnes dotées de sens commun. Il n’est donc pas surprenant de le voir tenir la main de quelqu’un qu’il aime ou réclamait un câlin, quitte à adopter le comportement d’un enfant.


☆ Physique ~ 1m58 – 48 kg – Yeux bleu turquoises aux reflets vert – Cheveux blond

Ne sortant jamais de chez lui, Len ne voit pas l’intérêt de s’habiller correctement et de se coiffer d’une manière lui allant parfaitement bien pour mettre en valeur sa beauté naturelle. Il est donc toujours habillé simplement, enfilant simplement une chemise et un short avec des chaussettes hautes quand il est d’humeur à se vêtir et qu’il n’a pas envie de rester en pyjama. Pour autant, il n’a pas un aspect négligé comme on pourrait le croire, il s’habille simplement et se coiffe sans se prendre la tête, voilà tout. Il ne cherche juste pas à paraitre attirant ou à s’habiller d’une manière qui sied à son statut. Après tout, quel intérêt de faire attention à son apparence quand on ne sort jamais de chez soi ?

Officiellement, Len est propriétaire d’iris couleur bleu – vert. Seulement, selon la lumière reflétée dans ses yeux ou la présence d’une obscurité plus ou moins dense, la couleur de ses yeux peut prendre différentes teintes. S’il se trouve dans un environnement très éclairé, ces yeux peuvent prendre une teinte menthe à l’eau. S’il est dans un environnement sans éclairage spécifique, ces yeux restent de la teinte officielle ou prenne une couleur émeraude. Enfin, dans un environnement sombre, ses yeux peuvent devenir totalement bleus turquoise. Autant dire que pour certaines personnes, cela donne l’impression qu’il existe trois Len qui se différencient grâce à la couleur de leurs prunelles.  

Blond, les cheveux de Len sont pleins de petite mèche folle qu’il s’efforce d’un tant soit peu dompter pour ne pas que ses cheveux ressemble à la crinière d’un lion. Légèrement longs, ils commencent à descendre dans sa nuque et à le gêner le peu de fois où il s’en rappelle. Mais comme il ne trouve pas le courage de demander à ce qu’on les lui coupe, il préfère les garder ainsi, se disant qu’au bout du compte, il se fera une queue de cheval s’ils deviennent trop longs.

Pâle de peau puisque Len ne met plus le nez dehors depuis quatre ans, il est aisé de croire pour les plus naïfs qu’il est gravement malade. Mais ce n’est aucunement le cas. Sa peau est certes pâle, il n’est pas pour autant malade. Pour preuve, sa carnation lui va même plutôt bien puisqu’elle va de pair avec son physique et son attitude de loup solitaire qui aime la nuit et non le jour. De plus, sa peau est particulièrement douce au touché et ce teint mets en valeur ses yeux si particuliers aux couleurs changeantes.

Bien qu’il ne pratique absolument aucune activité physique, autant parce qu’il n’aime pas ça que parce qu’il trouve toujours mieux à faire, Len n’a, étonnement, pas de kilos en trop et pèse ce qu’il faut pour son âge. Tout cela est simplement dû au fait que les plateaux repas qu’on lui apporte sont tous remplis de toutes les choses nécessaires pour un garçon de son âge. Malgré tout, il se donne la permission d’avoir quelques écarts puisqu’il grignote souvent des sucreries, que ce soit des bonbons ou du chocolat, en ayant toujours dans sa chambre à n’importe quel endroit où il se trouve.

Mesurant un mètre cinquante-huit, Len n’est pas très grand mais il n’est pas pour autant très petit, bien que les garçons de son âge soient tout de même un peu plus grands que lui. Mais ne sortant pas de chez lui, il ne côtoie personne d’autre de son âge ce qui fait qu’il ne sait pas si sa taille est dans les normes ou non. Ne le sachant pas, il n’en a aucun complexe. Mais une fois qu’il le saura, il risque d’en avoir un, n’aimant pas se sentir faible par rapport aux autres.

A l’instar de sa personnalité, Len est propriétaire d’une voix aussi douce que taquine qui peut très vite devenir froide et agressive. Pour certains, les émotions se lisent dans le regard, pour Len, qui a généralement un regard froid ou taquin, ce n’est pas le cas. Il peut toujours cacher ce qu’il ressent avec ses yeux, mais il est incapable de contrôler sa voix pour cacher ses sentiments. Ainsi, s’il est agacé, sa voix l’est, tout comme s’il est joyeux ou d’humeur déprimé. Il est donc incapable de cacher ce qu’il ressent réellement, ce qui aide les autres à connaitre son humeur en l’écoutant simplement parler. Quand on le connait, il n’est pas surprenant de le voir se taire sans parler un seul instant puisqu’il déteste que les autres sachent les sentiments qui l’habitent.


☆ Particularités ~
- Oreille de Loup : Sixième sens (Détection des dangers) + Ouïe Développée.
- Queue de Loup : Agilité et Rapidité augmenté.

« Félicitation Madame Sumeragi. Vous êtes la mère d’une magnifique paire de jumeau. Un garçon et une fille.

- Len … Rin … »

Vingt-huit décembre, naissance des héritiers de la célèbre et non moins influente famille Sumeragi. Une mère styliste reconnue mondialement et un père PDG d’une grande entreprise nationale, de grandes espérances reposaient sur les frêles épaules des jumeaux qui ne savaient même pas encore se débrouiller seuls, ni même parler ou marcher. La presse people et les journaux télévisés imaginaient déjà que la fille suivrait les pas de sa mère et que le garçon prendrait la place de son père, à la tête de l’entreprise familiale.
Elevés en grande partie par une nourrice et les domestiques, les parents des jumeaux n’en étaient pas pour autant absents dans l’éducation de leurs enfants. A chaque anniversaire, chaque évènement familiale, les parents prenaient quelques jours afin de les passer avec leurs enfants, sans jamais déroger à la règles. Et même si les enfants ne voyaient pas souvent leurs parents, ils n’en restaient pas moins aimant et affectif à leurs égard. Adorable et sans reproches, les enfants faisaient la fierté des parents, qui n’avaient de cesse de les féliciter sur leurs comportements exemplaires.
Les jumeaux Sumeragi entrèrent pour la première fois dans une école pour leurs premières années de primaire. Fusionnels au possible, les jumeaux passaient la plupart de leurs temps ensembles, le garçon –l’ainé- protégeant la fille –facilement apeuré-.
Poussés par leurs proches à se faire des amis, les héritiers essayèrent de se rapprocher des autres, de leur parler, de faire leurs connaissances. Seulement, conditionnés par leurs parents, leurs camarades de classes refusaient d’être leurs amis, par peur que si jamais ils se disputaient ou avaient un quelconque désaccord, les Sumeragi ne se retournent contre eux et ne leurs fasse payer le prix fort. Ainsi, la bonne humeur permanente des jumeaux se transforma en tristesse quotidienne, et une aura de solitude émanèrent rapidement d’eux. Quand les parents eurent connaissances de leurs états – d’âmes, ils cherchèrent un moyen de remédier à cela, souhaitait que leurs enfants grandissent heureux.

« Enchanté, LenKun, RinSan. Je suis Nobuyaki Shogo. Je serais votre professeur à partir d’aujourd’hui. »

Un an après leurs premières années scolaires, le chef de famille Sumeragi retira ses enfants de leurs écoles et engagea un professeur particulier pour l’entière scolarité de ses enfants. Toujours laissés seuls afin de studieusement étudier, les enfants ne mirent que peu de temps à s’habituer à leur professeur. Les jumeaux furent mis en confiance, et s’attachèrent rapidement à leur professeur, qui devint comme un grand – frère pour eux. Invité à l’anniversaire des jumeaux, le professeur particulier fut bientôt reconnu comme un membre à part entière de la famille Sumeragi.
Proche des enfants comme si c’était les siens, le professeur particulier se portait même garant des enfants pour les garder, passer la journée avec eux ou faire des sorties éducatives, que tout cela ait un lien ou non avec les cours des jumeaux. Appréciant l’éveil et la curiosité des jumeaux, le professeur leurs apprenait même des choses hors programme, ravie de voir les enfants heureux quand ils apprenaient de nouvelle chose.

« Dis moi Len, tu sais que tu deviens très mignon en grandissant … ?

- S-Sensei … ? »

Agés maintenant d’une dizaine d’année, les jumeaux Sumeragi suivaient toujours studieusement les cours de leur professeur particulier. Mais un jour que Rin fut malade et que Len suivait sagement les cours du professeur, tout bascula. Durant le cours, le professeur commença à se montrer anormalement tactile envers son élève, tout en le complimentant étrangement sur son corps de jeune garçon. Alors que Len devenait nerveux, trouvant le comportement de son professeur de plus en plus suspect, il se fit vivement agrippé et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se retrouva attaché et bâillonner à son lit. Par instinct, il tenta de remuer pour se détacher et s’enfuir mais la bête menace de son professeur de s’en prendre à sa sœur le stoppa instantanément.
Les larmes aux yeux, le garçon dû supporter les mains de son professeur  sur son corps, ses lèvres qui tentaient de l’embrasser … Tout ça en silence pour que sa petit sœur ne subisse rien de ce professeur qui les trahissait de la pire manière qui soit. Len était l’ainé, le garçon. C’était à lui de protéger sa petite sœur. Et si pour ça, il devait endurer les mains sales de ce professeur sur son corps, il le ferait. Pour sa sœur, il ferait tout. Elle était sa lumière, sa raison de vivre. Il se devait de la préserver.
Alors que le professeur commençait à défaire sa chemise pour profiter de son torse blanc, le garçon vit la porte de sa chambre s’ouvrir délicatement sur sa sœur jumelle, encore en pyjama. Proche comme ils étaient, elle avait certainement dû vouloir lui tenir compagnie. Len tenta de faire comprendre à sa sœur qu’elle devait partir, et ne certainement pas rester ici, prenant le risque de perdre sa pureté.
Mais elle ne l’écouta pas.

« Len … Je t’aime … Mais s’il te plait … Vis … »

A la vue de son frère attaché de la sorte, et prêt à pleurer, la fille ne réfléchit pas. Elle se jeta sur l’agresseur, cherchant à aider son frère jumeau. Seulement, en se voyant empêcher de profiter de son élève, le professeur fut pris de folie meurtrière. En cherchant à faire taire la fille, le professeur s’acharna sur elle, jusqu’à lui ouvrir une plaie au crâne, qui lui fit perdre connaissance. Alerté par le bruit, quelques domestiques arrivèrent et attrapèrent le professeur pour l’arrêter tandis que l’un d’eux détacher le garçon.
A peine fut – il libre de ses mouvements que le jumeau se jeta sur sa jumelle pour l’enlacer, la suppliant d’ouvrir les yeux, de lui parler. Faiblement, la fille ouvrit les yeux, murmura tant bien que mal quelques mots à son frère jumeau avant de rendre son dernier souffle, enlacé par son frère qui éclata en sanglot. Quiconque tenter de séparer Len & Rin se faisait violemment repousser, jusqu’à ce qu’une des Maids ne reste à côté de lui et repousse qui que ce soit tentant de séparer les jumeaux. Avec douceur, cette domestique fit comprendre au garçon que tout était finis pour sa sœur, qu’il fallait la lâcher.
Quand les parents rentrèrent, ils retrouvèrent le corps inanimé de leur fille au sol, tandis que leur fils sanglotant contre une domestique qui le berçait doucement, cherchant tant bien que mal à le calmer.

« Len, tu n’aimerais pas avoir un chat ou un chien pour te tenir compagnie ?

- … »

Le choc de la mort passée, Len entra dans un mutisme soudain. Cloitré en permanence dans la chambre de sa sœur afin de cultiver son souvenir, le jumeau désormais seul refusait de revenir dans sa chambre, par peur de se souvenir de la mort tragique de sa sœur qu’il aimait, et aime toujours, de façon inconditionnel.
Ses parents lui proposaient souvent s’il voulait un animal de compagnie, afin de ne pas rester seul en permanence. Mais le garçon refusait toujours de répondre, n’esquissant même pas un mouvement de tête pour dire oui ou non. Il ne pouvait pas remplacer sa sœur jumelle par un vulgaire animal de compagnie. Cela reviendrait à faire croire que son existence n’était que secondaire et que sa vie ne valait rien. Pour Len, c’était tout le contraire. Sa sœur était une personne importante de sa vie, une personne vitale. Il l’aimait, avait souhaité passer le restant de sa vie avec elle, mais on la lui avait retiré trop tôt. Et à ce titre, personne ne pouvait prendre la place de Rin.
Puis, du jour au lendemain, Len se reprit en main, sortit de son mutisme et de la chambre de sa sœur, qui lui était l’équivalent d’un sanctuaire.

« Au programme ce soir, le drame qui s’est produit quelques semaines auparavant chez la célèbre famille Sumeragi … »

Au détour d’un simple plateau télé avec ses parents, Len apprit par hasard ce que ses géniteurs avaient essayés de lui cacher. Les journaux télévisés, tout comme la presse people avait pris d’assaut l’histoire des « tragiques jumeaux séparés par le destin ». Certains racontés en détail la véritable histoire tandis que d’autre rajouter des détails improbables et totalement faux. Et au milieu de tout ça, des personnes interviewées y allaient de leurs commentaires personnels et malvenus. Certaines personnes compatissaient et pensaient au pauvre héritier qui restait, victime d’une agression sexuelle et qui avait perdu sa sœur jumelle, d’autre s’en fichaient éperdument et d’autre encore tenaient les jumeaux responsables de tout cela, sous prétexte qu’ils n’avaient qu’à se débrouiller seuls en étant scolarisé dans une école, comme tout le monde.
Voir qu’autant de monde utilisait ainsi son histoire et celle de sa sœur, purement et uniquement pour se faire du profit, suffit à Len pour qu’il se mette à haïr le genre humain. Et cette haine envers les humains ne fit que s’accentuer en voyant que des journalistes étaient mêmes capables de camper près de chez eux, dans l’espoir de recueillir l’avis des membres de la famille, et plus particulièrement celui du principal intéressé : Len.

« Je ne veux plus jamais entendre parler du monde réel. Il n’est rempli que de personnes vénales et hypocrites et je refuse de les côtoyer. »

NEET, Otaku, No-Life. A à peine dix ans et demi passé, Len s’enferma dans un monde remplis de Manga, d’Anime, de jeux vidéo. Totalement reclus dans son univers parallèle, imaginaire, idyllique, l’héritier des Sumeragi ne mettait plus un pied dehors et renter enfermer dans la chambre de sa sœur qui était devenu la sienne, sans qu’on ne puisse lui en faire la remarque. Heureux ainsi, il passait son temps devant l’écran de son ordinateur, de sa console ou alors dans ses livres, à s’instruire sur tous les sujets qui le rendaient curieux, accumulant ainsi un savoir varié sur bien des choses.
Un an après son enfermement volontaire, Len se mit à avoir la visite quotidienne d’une des domestiques, pour des raisons toujours diverses et variés. Bien vite, Len comprit que la domestique cherchait à l’aider à refaire confiance aux autres, et il le prit assez mal dans un premier temps. Il n’avait rien demandé à personne, et il ne comptait pas ressortir un jour, alors inutile pour lui d’apprendre à nouveau à faire confiance à quiconque. Et puis, qui dit que cette Maid ne le trahirait pas aussi ?
Seulement, la Maid réussit son coup. Elle savait que ce qui passionnait Len, et le fait qu’il aimait apprendre de nouvelles notions. Alors à force de lancer l’héritier sur ce genre de sujet, la Maid eut peu à peu la reconnaissance de Len avant d’obtenir sa confiance et ainsi le rôle important de confidente et de grande sœur. Rapidement, cette Maid fut nommé au service exclusif de l’héritier, afin de lui apporter ses repas et faire le ménage de sa chambre, obtenant la clef de sa chambre sous l’ordre de Len afin de faire ses vas – et – viens comme elle le souhaitait.
Bien vite, cette Maid devint la seule personne qui reliait Len au monde réel.

« J’aimerais bien avoir Sword Art Online … »

Attiré tout particulièrement par les jeux qui touchaient à la fantasy parce que cela l’éloignait encore plus du monde réel, Len était irrésistiblement attiré par ce jeu d’un nouveau genre. Le Nerve Gear n’était pas vraiment quelque chose de nouveau pour lui, mais il ne l’avait que très rarement utilisé puisque peu de jeu utilisant ce nouveau système l’intéressait vraiment.
Un jour qu’il discutait avec sa Maid, l’héritier aborda le sujet du jeu qu’il voulait, décrivant avec passion l’univers et l’objectif final, sans forcément demander à sa domestique de l’acheter pour lui. Il n’était pas ce genre de personne qui réclamait comme un gosse. Et de toute façon, s’il n’avait pas le jeu le jour – même de sa sortie, il l’aurait plus tard. Ses parents lui achetaient toujours ce qu’il voulait.
Puis, le lendemain de cette discussion, la Maid arriva avec un cadeau. Len le déballa et eut la joie de découvrir la boite de jeu qu’il voulait.

« […] Il n’existe qu’une condition pour obtenir votre liberté. Il faut terminer ce jeu. »

Alors qu’autour de lui tous les joueurs paniqués, pleurés, étaient désemparés … Len –désormais appelé N i g h t m a r e – était ravi. Kayaba Akihiko lui offrait le paradis en annonçant quelque chose comme ça ! Heureux comme tout, Len s’entraina quotidiennement, augmentant bien vite de niveau, jusqu’à créer une guilde avec des joueurs qu’il avait rencontrés dans d’autre jeu et avec lesquels il s’entendait plutôt bien. Parmi ses joueurs, il y avait un garçon plus âgé que lui de trois petites années avec qu’il était vraiment proche, au point même qu’il se mit en couple avec lui.

« Tu connais la guilde Nyx & Erebus ? Tous les joueurs qui y sont ont un curseur orange … Mais le pire c’est le leader … C’est un Player Killer … »

Rapidement, la guilde fondée par N i g t h m a r e obtint une réputation peu fréquentable. Contre les injustices, sa guilde aidait les victimes à se venger de crimes qu’elles avaient subis en volant, maltraitant ou tuant les agresseurs, tout ça contre de l’argent ou des Items.
Chaque membre pouvait accomplir la mission qu’on leur donnait, à une seule condition. Si une mission incombait de tuer quelqu’un, seul N i g h t m a r e s’en occupait. Le leader refusait que ses membres aient un statut de Player Killer. Ainsi, si jamais un membre souhaitait quitter sa guilde, il n’aurait pas de problème pour en retrouver une, le statut de joueurs corrompus disparaissant au bout de quelques jours.
Ayant accumulé assez d’argent, N i g h t m a r e investit dans une maison en bordure de ville, y vivant avec son petit – ami.